L’un des facteurs les plus importants dans la décision d’immigrer en Israël est la possibilité de s’intégrer sur le marché du travail local en Israël et de continuer à gagner décemment sa vie.
Le principal moyen de l’État d’encourager les gens à immigrer en Israël est d’offrir des avantages fiscaux aux nouveaux immigrants (OLIM).
Étant donné que cette question est complexe et que de nombreuses personnes qui envisagent d’immigrer en Israël ne savent pas toujours ce que sont ces allégements fiscaux et comment ils affecteront leur vie en tant que nouveaux immigrants, j’ai décidé d’aborder brièvement ce sujet dans cet article.
Dans la plupart des pays occidentaux, il existe actuellement un système fiscal dans lequel les gens sont tenus de payer des impôts sur le revenu dans le même pays où ils résident en permanence, même si leur source de revenus est située dans un autre pays.
Cependant, de nombreux pays ont signé des conventions fiscales internationales qui déterminent, entre autres, la manière dont l’impôt est réparti entre les pays dans les cas où le revenu d’une personne vivant dans un pays a été généré à l’intérieur des frontières d’un autre pays.
En principe, dans ce cas, les revenus seront imposables dans le pays de résidence dans lequel la personne vit de manière permanente. Une petite partie du revenu peut être imposable dans l’autre pays où l’activité commerciale qui a généré le bénéfice a eu lieu.
Par exemple, un résident israélien qui génère des revenus provenant de la France sera soumis à l’impôt principal dans son pays de résidence, c’est-à-dire en Israël, tandis que la France aura le droit de percevoir une petite partie de l’impôt du résident israélien (dans le cas où le taux d’imposition sur ce type de revenus en Israël est inférieur à celui de la France).
Et maintenant, revenons à notre sujet – les allégements fiscaux pour les nouveaux immigrants (OLIM) :
Eh bien, l’État d’Israël accorde aux nouveaux immigrants un avantage spécial d’exemption pour une période de 10 ans du paiement de l’impôt sur tout revenu provenant de l’extérieur d’Israël (revenus du travail ou revenus passifs tels que les dividendes ou les loyers) !
Cette exemption est très importante pour les immigrants, et entre autres, elle leur permet de continuer à travailler à l’étranger sur leur lieu de travail habituel (physiquement ou en ligne) sans payer d’impôts en Israël !
Il s’agit d’un allégement fiscal important qui permet aux immigrants d’être absorbés et de s’adapter au marché du travail en Israël avec un confort relatif pendant la même période.
Et sur une autre question, non moins pertinente : que peut-on faire des avoirs qui existent dans un autre pays et qui se sont accumulés pendant de nombreuses années ?
Dans de nombreux cas, nous rencontrons des questions sur diverses propriétés à l’étranger (par exemple, la Suisse) qui se sont accumulées au fil des ans. Dans ces cas, des considérations supplémentaires se posent, telles que : la nécessité de déclarer ces actifs à l’administration fiscale, le paiement des revenus passifs, les questions d’impôts sur les donations ou les successions, etc.
Quelle est la manière correcte de déclarer de telles propriétés en Israël ?
Il n’y a pas de réponse unique à ces questions. Nous vous recommandons de consulter des experts ayant de l’expérience dans le domaine afin d’adapter les besoins de cette famille individuellement en fonction de leur situation personnelle.
Il est important de noter que les décisions dans le domaine économique avant le processus d’immigration en Israël doivent être prises après un examen minutieux des données personnelles et spécifiques à chaque cas, et après un examen par des professionnels, tels que des avocats et des comptables.